Zoé Zebra – La Reine Pornographique du Saguenay
27 novembre 2014Voici un article sur Zoé Zebra et Pegas Productions publié sur le Réveil.ca par Gabriel Gignac:
L’actrice XXX Zoé Zébra s’est fait une renommée en septembre dernier en réalisant un « Boule-O-Thon ». Voici l’histoire de la reine pornographie du Saguenay.
L’actrice a connu une enfance normale selon ses dires. « Rien d’anormal, je dirais même qu’à l’école, j’étais une des meilleures en classe », affirme-t-elle. La jeune femme n’aimait pas la routine et les horaires qu’offrent les emplois considérés plus sérieux. Elle décide de se lancer dans la pornographie à l’âge de 19 ans. « Je ne m’en cache pas, j’aime le sexe. Je trouvais que ça pourrait être un beau défi pour moi. Je n’avais toutefois jamais dansé dans les bars ou même tenté rien dans le X avant », ajoute l’actrice.
La jeune femme envoie un message sur le réseau social Facebook à l’actrice du X, Vandal Vyxen, pour savoir vers qui se diriger pour faire son entrée dans l’industrie. Vyxen transmet son message à l’entreprise Pegas Productions. « Ce n’a pas été très long. Une semaine après, la compagnie m’a appelé pour que je passe une entrevue à Québec », raconte la Saguenéenne.
Le commencement
Zebra prend la décision de contacter sa mère deux jours avant le tournage de son premier film qui sera tourné avec Jon Perignon pour Pegas Productions. « Je ne voulais pas qu’elle l’apprenne tout croche par quelqu’un d’autre. J’ai pris le téléphone et je l’ai averti que je tournerais un film XXX. Elle n’a pas été surprise, car je lui avais déjà mentionné que c’était une expérience que je voulais tenter », commente Zebra. Si le choc a été bien encaissé par la mère de celle-ci, ce n’est pas tout le monde qui l’a pris de la même façon. « Certains ont trouvé ça plus difficile à avaler », dit-elle sans vouloir divulguer les personnes concernées.
Comment se sentait la jeune femme à son premier tournage ? « Il n’y a pas de cours donc j’étais un peu nerveuse. La scène était filmée dans un appartement et il n’y avait rien de particulier, une scène de sexe que je qualifierais de normal. Dans la même journée, j’ai tourné une autre scène pour un autre film et je dirais que j’étais plus confiante. Le tout s’est déroulé très professionnellement, dans le respect. Ça c’est très bien passé », affirme Zebra.
Des bons comme des mauvais côtés
Zoé Zebra explique que son métier comporte certains côtés négatifs. « Tout le monde me dit que ça semble facile, mais on doit apprendre les positions, les épaules doivent toujours être placées par en arrière. Il y a beaucoup de choses à penser et les tournages sont quand même très longs », explique la Saguenéenne. Est-ce qu’il est possible d’obtenir du plaisir pendant les relations ? « Oui on peut avoir un certain plaisir, mais ce n’est pas axer là dessus. Il ne faut pas oublier que c’est un travail avant tout et que l’on vend du rêve », ajoute-t-elle.
Celle-ci apprécie le travail d’équipe et le respect du milieu. « Les gens se tiennent dans l’industrie. Si tu as besoin de quelqu’un ou de quelque chose, peu importe les situations, une personne de l’industrie sera là pour toi. S’il y a un problème, les gens sont compréhensifs et vont t’appuyer. La pornographie est comme une famille, tout le monde se protège », raconte Zebra.
Les portes s’ouvrent
Après plus de 50 tournages, Zebra se voit ouvrir les portes des États-Unis. Elle tournera dans le pays de l’oncle Sam bientôt, et tout ça, grâce à une histoire de « Boule-O-Thon ». Rappelons que Zebra avait accepté de faire éjaculer 25 hommes pour pouvoir se faire payer une « nouvelle poitrine » par la compagnie de production AD4X. « Il y a eu beaucoup de mauvais commentaires quand j’ai accepté de le faire et honnêtement j’ai trouvé ça très dur émotionnellement au début. Je n’ai toutefois jamais regretté mon choix de l’avoir fait, il y a eu plus de positif que de négatif. C’est une histoire qui a fait le tour du monde et j’ai reçu des offres des États-Unis. Quand tu mets les pieds aux États-Unis, tu peux obtenir de gros contrats très payants. On a même dit que j’étais la prochaine vedette du domaine pornographique. Le « Boule-O-Thon » est la scène dont je suis la plus fière dans ma carrière XXX », affirme l’actrice.
Celle-ci était complexée par ses seins oui, mais elle voulait également faire un événement qui se démarque des autres. « C’est un milieu où plus tu fais des choses, plus tu as des contrats. Je suis une fille qui accepte de faire de l’anal, je dirais même que je suis la reine de l’anal au Québec, donc ça me donne des contrats. J’ai accepté de coucher avec 25 gars, c’est normal que ça l’attire les regards des gens de l’industrie », ajoute la femme de 23 ans. Une autre chose que les producteurs aiment de Zoé Zebra est la personnalité de son personnage. « J’ai l’air de la belle petite fille jeune et naïve. La porno c’est comme la lutte, il y a un côté qui est moi dans la vraie vie et il y a le personnage, je t’assure que je ne suis pas naïve », rigole la vedette du X.
L’actrice subira sa chirurgie le 11 décembre. Après l’opération, son bonnet deviendra du 34DD.
La vision du XXX
Qu’elle est sa vision de la pornographie ? « Au Québec, les gens ont peur d’en parler. Tout le monde en regarde, mais personne ne le dit. Les gens sont vraiment hypocrites. Je crois également que nos films pourraient être plus « hardcore », ici c’est plus axé sur la romance. Ailleurs dans le monde, l’industrie est mieux vue en général, les actrices sont des vedettes au même point que les chanteuses, les comédiennes et autres artistes. Leurs films sont pas mal plus sexuels que romantiques aussi », croit Zebra. Elle affirme également que le salaire n’est pas le même ici qu’ailleurs. « On gagne bien sa vie au Québec, mais c’est mieux aux États-Unis. Je dois avoir un autre emploi pour être capable de payer mes comptes et bien vivre. Je peux affirmer sans te nommer mon autre emploi que mon employeur est au courant. Il n’y a pas de problème de son côté », ajoute l’actrice.
Celle-ci aimerait rester dans le domaine du X jusqu’à l’âge de 30 ans. « Je prendrai une décision par la suite, mais pour le moment je me vois continuer jusqu’à minimum 30 ans. J’avoue que pour le moment je ne pense pas à mon après carrière », conclut Zebra.
Source: Le Reveil.ca
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