«Montréal, 3e ville en importance pour l’industrie pornographique.» On entend (trop) souvent cette phrase circuler dans les médias, mais est-ce bien vrai? Le site Porn Valley Media semble en douter dans un article qui dépeint l’industrie pornographique québécoise sous un jour peu reluisant. On peut alors se demander quelle place occupe réellement le Québec sur l’échiquier mondial de la pornographie.
Voici notre réplique aux méthodes douteuses de la compétition par rapport au film Casting xxx au Festival Western de st-Tite.
(Saint-Tite) Le recrutement de festivaliers dans les rues du Festival western de Saint-Tite pour tourner un film pour adultes, comme l’a fait AD4 Distribution avec son film Quickie: casting à Saint-Tite, est une pratique qui donne une très mauvaise image à l’industrie du sexe, affirme la direction de Pegas Productions, une importante maison de production du Québec.
Un article de LaPresse mentionne de manière erronée que PegasProductions est associé à des pratiques douteuses au Festival St-Tite.
Il s’agit de la compétition qui ont fait signer des cessations de droits à des passants intoxiqués par l’alcool pour les faire tourner dans une scène de sexe. Pegas Productions n’a rien à voir là-dedans et n’a jamais utilisé de telles pratiques douteuses! (more…)
Incursion dans la vie de l’actrice porno Alyson Queen qui tourne souvent des films pour Pegas Productions, mais qui est aussi copropriétaire d’un salon de massage érotique et une mère monoparentale.
Le Huffington Post a rencontré Nicola Lafleur de Pegas Productions lors du Qwebec Expo 2016 et en a profité pour essayer le VR.
Voici un extrait :
Du côté de la compagnie québécoise Pegas Productions, on affirme aussi vouloir miser sur la RV pour offrir de nouveaux produits à la clientèle, avide d’innovations technologiques. «Les films en 360°, c’est une des technologies de l’heure, mais ce n’est pas encore grand public. Ça ne devrait pas tarder à mon avis», confie Nicola Lafleur, PDG de la boîte.
Dans un futur rapproché, M. Lafleur et son équipe espèrent pouvoir expérimenter les films immersifs, où les gens, devant leur ordinateur, leur téléphone ou encore à travers un casque de RV pourraient carrément se transformer en un «des personnages» du film érotique. L’avenir est là, prédit le producteur.
Source : Huffington Post
Compagnie liée à la production et à la réalisation de télévision et de webtélé, Urbania offre une vision 360° du monde de la porno. Voici donc une incursion dans un tournage de Pegas Productions.
10 ans, Nicola Lafleur a dirigé plus de 150 films et 600 scènes pour Pegas Productions. Il a largement contribué au développement de la porn de chez-nous avec des classiques comme Masseur-fourreur, Aspirantes au bâton ou Ardente et bandante.
Après un passage dans l’émission Sexplora, le producteur s’est confié à URBANIA sur son métier et la difficulté de trouver un acteur « capable de gérer son érection et son éjaculation comme il faut ».
Plongez au coeur d’un tournage d’un film porno en 360° en visonnant le making-of ICI.
Qu’est-ce qui, selon toi, fait la spécificité de la porn québécoise?
Je pense que ce qui nous différencie des autres, c’est que les filles ne sont pas toutes pareilles. Surtout, ce ne sont pas des professionnelles. Les filles sont authentiques. Ce ne sont pas des filles qui tournent deux scènes par jour, tous les jours de la semaine. Elles font vraiment ça pour le kick, pour le fun. On sent vraiment qu’elles s’éclatent en les voyant. Elles ont du plaisir et on s’arrange pour que ça ne change pas.
Source : Urbania
Gabriel Delisle du journal Le Nouvelliste discute du tournage, lors du Festival western de Saint-Tite, d’un film porno produit par AD4X et mettant en vedette Alyson Queen, Vaneska Rex et quelques festivaliers.